Dans les années 1850, la création s'essouffle. Les manufactures ne sont pas parvenues à innover dans les scènes proposées et ré-impriment beaucoup leurs précédentes éditions. On notera tout de même les suivantes : "Isola Bella" (Zuber & Cie, 1849), "L'Éden" (Desfossé, 1861) et "Le Brésil" (Desfossé, 1863), remarquables par le focus fait sur la nature et la disparition des scènes humaines.
"Les grandes chasses" (Délicourt, 1851), composées de scènes indépendantes les unes des autres, annoncent l'avènement de décors en papier peint sous forme de suites de tableaux.
Ainsi le papier peint panoramique subsiste mais perd de sa grandeur avec des formats bien plus modestes. Et pour cause, l'accumulation de mobilier et de bibelots dans les intérieurs laisse moins de place au décor en trompe l'œil.