Réf. 109420
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Comment un art de la signature, d’abord localisé, a-t-il pu, en une douzaine d’années, envahir le monde et susciter des développements typographiques aussi poussés et originaux ? Comment, depuis l’abandon d’une culture de gang, au sein d’une architecture dégradée et pauvre, des hommes et des femmes ont-ils défini le socle hypergraphique de ce mouvement ? Pourquoi des milliers d’adolescents se sont-ils voués à cette pratique obsédante, attachant viscéralement leurs vies au wagon et au mur ?
Sous la direction de l’artiste Lokiss, cet ouvrage a pour ambition de dresser l’histoire du graffiti moderne, autrement dit le writing, des métros new-yorkais des années 1970 aux murs et aux institutions du monde actuel. Les auteurs en étudient les signes et le langage, en abordant de façon conjointe l’aspect artistique et les prolongements contextuels.
La convergence de ces deux problématiques, celle de l’art et celle de son intégration dans la sphère sociale et politique, au sein d’une culture initialement fondée sur l’illégalité, mérite une analyse poussée. Il s’agit d’éclairer cette « interaction » historique entre la rue et l’art. Entre le vandalisme du bien public et le musée du bien culturel.
Cet ouvrage livre une histoire de l’art « embarquée », au contact de la culture dont il se veut la description. À la fois informé et vivant, il confronte analyses, témoignages, photographies et dessins d’un blackbook, sur la surface duquel le crayon expert de Lokiss nous entraîne à la découverte des styles inventés par les writers les plus emblématiques.